L’Amour fait à une Femme.

Allongée, détendue sous un voile léger,
Mon ange, ma toute belle, ma chérie chuchoté à l’oreille
tes cheveux sont une parure crinière où embaument tes rêves
Je les vois, ils s’échappent et je les attrapent au creux de ma main
Nos mains se rejoignent , baiser au creux de ta paume, perle bijou
scintillant de douceur.
Que ta gorge m’invite, et j’y pose les mots amours silencieux sur mes lèvres.
Ce vallon est si doux, où les roses marguerites respirent et parlent le langage de chair amouré
mes doigts n’osent et pourtant contemplent…
Contournant les rochers, me voici en terre de paradis
l’ému se soulève, gonfle cette terre divine.
Et je me sens emporté, vers les rives, aspiré sans retour, et nul n’en revient le même …
Les longues rives croisées en défendent l’accès.
Madame, voulez vous ?

Par Véronique Le Bideau