Les Phares de l’Amour...ou Ode aux travailleurs de lumière.

Il y a des Phares de l’amour
la lumière y a fait son nid,
les tempêtes des hommes
viennent s’y échouer.
papillons aux grandes ailes
aveugles au phosphore.
Ces êtres dressés comme des menhirs
prennent toutes les vagues,
et demeurent collés au rocher où leurs pieds sont ancrés.
Ils brillent pour la nuit de l’âme
et ne se connaissent point….
Seuls, porteurs, isolés tandis qu’une longue trame étoilée les tissent depuis le firmament…

Par Véronique Le Bideau