Récit d'une mémoire oubliée révélée en hypnose régressive
Séance d’ hypnose permettant à la personne de régresser dans les souvenirs lointains et enfouis de sa Vie actuelle relatant la période sombre de la dernière guerre, et son sauvetage en temps que petite fille d’origine juive par un réseau de résistance.
Je me vois en short, très heureuse, petite fille, parmi un groupe de cueilleuses.
Nous rentrons à la maison , c’est une petite maison avec un marronnier derrière, un toit en tuile et une façade blanche.
Scène de gens qui courent dans la rue, affolement, je tiens le tablier de maman, elle me protège.
Maman se nome J….
Il fait nuit, je dors et j’entends qu’on vient chercher les parents, ça tape dans toutes les portes.
Je vois mon petit lit.Les parents sont tous les deux devant la porte, c’est le soir ou le petit matin, ils sont dans la clarté tandis qu’il fait noir dans ma chambre. Je pleure quand je me réveille, je les appelle, très triste .
Une dame me prend par le bras, habillée en noir, on rentre dans une maison, réunion de personnes, on attend quelque chose, le climat est suspicieux et lourd.
Mal aux côtes, chagrin.
Je monte dans un train accompagnée d’une jeune fille, il y a des contrôles, beaucoup de monde, beaucoup de soldats , on marche, la jeune fille porte un panier à l’ancienne.
.Beaucoup de mouvements, les gens sont pressés.
Saint Pierre des Corps.
J’ai dû descendre de ce train, je suis dans la grande gare, changement de destination, soldats allemands , . La jeune fille courre un peu et nous nous éloignons des militaires.
Je monte dans un autre wagon plus en queue du train, on est un peu serré, on se sent surveillés.
Pour nous détendre, elle me donne donne à manger, scène paisible.
Les allemands descendent et c’est plus calme.
Des gens de la campagne, des hommes d’un certain âge, on descend.
Je suis confiée à une autre personne, une femme plus âgée, grand chapeau, allure aristocrate.
On part dans la ville à pied, on sort de la gare.
Il y a des trams devant la gare, Bordeaux ? Difficile de traverser les rails avec mes petits pieds.
On traverse devant les rails de tram, j’ai l’impression qu’on va vers les quais.
Je traîne une peu, je vois des arcades et derrière une église au clocher pointu.
On rentre dans une des arcades, c’est un café, des hommes boivent ; Je vais à l’arrière, ils m’amènent dans une autre salle, je bois un verre de lait.
La Dame aristocrate a disparu.
Un brin de toilette, on me donne des habits par les dames de la croix rouge (sorte de voile cornette)
Je repars avec une autre dame, avec des gants blancs, elle n’emmène par les rails de tram, on traverse une place, espace assez large, et me soulève pour passer une murette, plus près des quais à Bordeaux ;
(c’est un endroit que je connais )
Elle me fait longer les quais, on attend quelqu’un.
Un jeune arrive dans une charrette et chevaux, nous montons dans la charrette avec la Dame.
Nous sortons de Bordeaux, c’est la campagne, petites routes.
Nous arrivons à Cars (Gironde) ma marraine y est décédée, mais je n’y suis jamais allée !!
Le grand Père y vivait, j’ai l’impression de faire un triangle !! (compréhension de ses origines)
ils m’ont adoptée.
On m’a inventé une naissance …
deuxième séance d’hypnose régressive., et suite …
Régression vies antérieures : Période de la dernière guerre et suite du premier texte de la petite fille récupérée par un réseau de résistance et sauvée dans une « famille d’accueil » près de Bordeaux.
Déroulement de la vie de ses deux parents arrêtés tandis qu’elle se sauve grâce au réseau.
« maman s’occupe de son enfant, milieu assez simple, très soigné.
On me montre le chandelier à sept branches.
Le père arrive, on dirait un tailleur, bien habillé, soigné de sa personne.
Je vois des rouleaux de tissus qu’il ouvre devant les gens.
Du monde vient, grands ciseaux.
Mon papa est là qui conseille,il touche les tissus, il oriente les clients.
Rayonnage important, sans doute une pttie ville.
Rentrent 4 ou 5 personnes assez bourgeoises qui aiment le beau, ils sont en costume.
Pas beaucoup de meuble mais c’est harmonieux, valeur morale.
Table bien centrée, un buffet, le chandelier est dans l’ombre, un rideau devant.
Événements qui suivent :
Des colonnes arrivent dans la ville, des jeeps, voitures blindées, petite troupe qui vient en repérage.
Les gens sortent moins, ils sont presque seuls dans la ville à défiler.
Mes parents essaient de cacher ce qui leur reste de tissus, ils sont aidés et donnent ce qui leur reste à d’autres marchands.
Ils cachent le chandelier.
Ils se protègent , isl font au plus vite, ils mettent des planches pour camoufler la boutique.
On passe du calme harmonieux à une atmosphère « sauve qui peut »
On rentre à la maison anxieux, ils chuchotent entre eux, cachent tout ce qui risquerait de les dénoncer.
Cette peur est tenace, ils sont sur leur garde.des voisins viennent les avertir du danger.
On les emmène, un milicien en béret et des soldats allemands.
Pas tendres, on les bouscule, les voisins ont l’oreille sur la porte.
On les emmène dans une voiture allemande, ils sont comme en prison, attachés, on tape sur mon père sur une chaise, on le violente pour le faire parler.
Ils le laisse, un l’éponge un peu, il saigne.
La maman n’y est pas.
Les dames sont plusieurs dans une salle, 4 ou 5 , elles attendent leur tour.
Maman est emmenée dans un bureau.
On lui pose des questions.
Il lui crie dessus, intimidation. Maman est complètement abasourdie, essaie de demander des nouvelles de son mari.
Maman repart dans la salle et elle part dans un train.
Retour sur le père, ils sont un peu moins cruels, ils lui posent des questions, il ne dit rien, ils lui disent que sa femme va bien. Il cherchent une faille dans le caractère de mon père. Il doit donner des noms. Mon père a l’air cultivé, quelqu’un de fin., ils le prennent différemment.
Il est interrogé plusieurs jours, on soigne ses blessures, on l’amène dans un bureau, questionnement violent.
Il part aussi dans un camp, long voyage.
Barbelés incurvés, sont en file et rentrent dans le camp..
Ils se retrouvent, mon père est très faible.
On sépare les hommes des femmes.
Je ressens ce que vis mon père, dents cassées, commotions cérébrales, comme du sable dans la bouche., une dent en haut à droite me fait mal .
On le laisse, dès qu’il peut il s’allonge, il fait des taches pas trop dures, il porte des choses d’un endroit à l’autre.
Je vois un atelier de machines à coudre, il donne des conseils de rapidité, ils font comme des bâches en tissus imperméables, tissus rigide, épais.
Je vois le tissus qui courre sous le pied de biche.Il est un peu tranquille, a terriblement maigri, il survit. Il est attaqué par des matons « français » ils le bastonnent, ils sont 4, il meurt, mort très violente.
On le monte au Ciel, eau, eau noire, les anges viennent le laver, son corps mis en terre, honoré, la terre le porte.
Mon père Josué.
Je le vois transfiguré de lumière, une colombe blanche, deux anges accompagnent et les colombes l’encouragent dans sa montée. Il est en train de montée. Moment de grâce.
On vient chercher maman.
Elle apprend que son mari est décédé. Communication avec des petits bouts de papier passés d’une clôture à l’autre entre prisonniers.
Maman survit, encore jeune, a beaucoup maigri, traits creusés.
Le lien est coupé, elle n’a plus d’espoir, elle espérait survivre et le retrouver, elle sent qu’elle va mourir.Elle s’écroule, des femmes l’aident, elle fait des taches, très faible.
On les emmène à la douche, elle part avec un groupe.
Des vapeurs s’échappent du haut, les femmes tombent, on voit de l’eau mais ils ouvrent les vannes de gaz, elles tombent les unes sur les autres.
Elles sont allés naturellement sous la douche, se sont déshabillés, rentrent confiantes, elle ne sentent pas du tout le piège.L’eau les rassure, elles se regroupent et ensuite le gaz.
Elles meurent par groupe, une douche pour environ 10 personnes.
Les corps roulent (à ce moment précis, dans la séance, alarme sur Montpellier 1er mercredi du mois retentit et mon chat Rubine vient sur le haut de son corps s’accrocher)
On remonte maman très vite, on nettoie, on efface et on lave, beaucoup de blanc très lumineux., d’une pureté surnaturelle.
Les anges viennent chercher aussi les autre femmes, grande liesse.
Une femme se détache du groupe, elle a entre 16 et 18 ans, pubère.
Le couple se retrouve, il est très fort, spirituel, harmonieux, s’entourent de leur bras, beaucoup d’amour. Johanna et Josué.
Par Véronique Le Bideau